Plus de 61 ans où la République Centrafricaine, anciennement appelée Oubangui Chari, a été reconnue, comme Etat indépendant par l’ancienne puissance coloniale. Mais de quelle indépendance, parle-t-on depuis le 13 Août 1960 jusqu’à ce jour ? Y-a-t-il un bilan positif de cette indépendance de Centrafrique ?

Oui, il y a un bilan que l’on peut brosser sur la reconnaissance de l’indépendance accordée à la République Centrafricaine par l’ancienne puissance coloniale qu’est la France. Ce bilan fait état du maintien de la Centrafrique dans la souffrance et son Peuple victime de marginalisation.

Certes, la Centrafrique est devenue indépendante pour occuper le dernier rang sur le plan mondial. Réputée dans les changements politiques brutaux, dus à la manipulation de certains hommes politiques véreux qui ne visent que leurs intérêts égocentriques.

Situé au cœur de l’Afrique, avec une superficie de 623 mille KM2, la Centrafrique dispose des terres arables, de pluie abondante et est à vocation agricole. Pour le sous-sol n’en dirons pas assez.
Mais ce pays est fragilisé à cause de la mauvaise foi, la haine, l’envie du pouvoir des manipulés et ennemis du développement qui continuent d’alimenter l’insécurité mauvaise dans les villes de provinces.

Mais, dominée par l’esprit revanchard, avec l’impulsion d’une mauvaise politique : « grâce à DACKO », les centrafricains ont épousé une nouvelle culture, celle de détruire les biens publics, des particuliers et la rébellion comme moyen d’accéder à la magistrature suprême de l’Etat.
Les usines comme UCATEX spécialisée dans la fabrication de pagne et SEPIA dans le remontage des mobylettes étaient systématiquement pillées et détruites.
On reconnait chez les centrafricains, la culture du changement politique brutal.

La RCA est l’unique pays en Afrique Centrale qui a facilement eu plus 10 présidents de la République en deux ou trois décennies.
Pour les rébellions, ouf n’en parlons pas. Face à ces multiples événements de troubles, comment voulons-nous que les partenaires au développement nous viennent en aide ? Comment voulons-nous que notre pays soit compétitif sur le marché mondial ?

Après 61 ans d’indépendance, la Centrafrique n’exporte rien sur le marché mondial, sauf le bois. On ne vit que de la fiscalité de porte. Malgré les volontés politiques de ramener la paix, l’alimentation des rébellions et l’insécurité, la précarité gagne les ménages. Comment faire pour éviter ces dérapages ?
Indépendant, mais la main basse est faite sur nos richesses car, les centrafricains ne sont pas unanimes sur des projets sociaux politiques devant relever notre économie.

Pendant que les autres pays de la sous-région s’attèlent pour devenir des pays développés, la RCA se fait reconnaître par de différentes actions de troubles, infligeant la souffrance à ce Peuple.
De quelle indépendance devrait-on parler ? Voilà les interrogations qu’il faut formuler.

A suivre !

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