Par Lawrence Audu

L’ancien chef d’état-major de l’armée (COAS) et actuel ambassadeur du Nigéria en République du Bénin, le lieutenant-général Tukur Yusufu Buratai (rtd) a déclaré que l’insécurité, en tant que monstre à tête d’hydre, ne peut être résolue qu’en adoptant à la fois des mesures cinétiques et non cinétiques. des mesures comme le dialogue et la fabrication locale d’équipements militaires.

L’ambassadeur Buratai l’a exprimé lors d’une conférence intitulée “Politique et insécurité au Nigeria : voie à suivre” lors d’un symposium d’une journée sur la sécurité nationale à la maison Arewa, Kaduna, le samedi 11 juin 2022.

Selon lui, ces approches non cinétiques devraient inclure la négociation, le dialogue sont des approches intégrées qui peuvent mettre fin à l’insécurité en impliquant les chefs traditionnels et religieux, les médias, les agences de sécurité et de renseignement.

“Le public doit être constamment sensibilisé aux rôles qu’il doit jouer pour mettre fin à l’insécurité en tant que parties prenantes clés”, a-t-il déclaré.

Il a en outre suggéré la revitalisation de la Defense Industries Corporation of Nigeria (DICON), un meilleur bien-être et un meilleur équipement pour la police, ainsi que la création d’une force frontalière nationale comme cela se fait dans d’autres parties du monde.

Buratai, a également conseillé au Bureau du conseiller à la sécurité nationale (ONSA) de collaborer et d’employer tous les moyens pour bloquer l’approvisionnement des terroristes, en particulier dans les grands espaces non gouvernés du pays.

“Les espaces non gouvernés devraient être couverts par les États et les LGA pour empêcher les insurgés et les bandits de se déplacer librement.

“Les combattants sont toujours dans la brousse même si les militaires éliminent leurs chefs et les autres, ils continueront à recruter. La question du dialogue est très importante. Si vous éliminez ceux qui sont dans la brousse, qu’en est-il de leurs dirigeants politiques et de leurs recruteurs ?” Il a demandé.

S’exprimant plus avant sur l’importance du dialogue, il a déclaré qu’il s’alignait fortement sur l’approche promue par le vénéré religieux islamique, Cheikh Gumi.

“C’est là que je félicite Cheikh Gumi pour son initiative. Un tiers du combat est militaire, les autres doivent être non cinétiques, par le dialogue. Nous devons trouver cette solution et c’est le bon moment pour le faire”, a-t-il souligné.

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