Profondément déçu par l’issue de la réunion, le KNK, ancien parti de l’ex-président François Bozizé qui a depuis pris la tête de la rébellion, s’est fendu d’un communiqué dénonçant « un dialogue à deux vitesses séparant d’un côté les forces vives et de l’autre les groupes armées. »

Ces derniers sont « le nœud du problème » affirme Christian Gnenebem, président du KNK. « Ne pas les inclure serait une erreur d’autant que l’accord de Khartoum est caduc et n’intègre pas toutes les forces en présence ».

Crescent Beninga de la société civile dit comprendre cette frustration « mais ces discussions informelles ne présagent rien du futur dialogue », tempère-t-il.

Ni déçu ni satisfait, l’opposant Martin Ziguélé rappelle que d’autres initiatives telles que la CIRGL peuvent servir de cadre pour discuter avec les rebelles.

« L’objectif n’était pas d’obtenir un accord », tranche Mauro Garfalo, responsable des relations internationales de la communauté de Sant’Egidio. « Mais juste de déblayer le terrain et créer les conditions favorables à la tenue du dialogue », promis pour la fin de l’année par le président Touadéra.

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