Six confessions religieuses, sur huit officiellement reconnues, ont déposé le nom de leur candidat, Denis Kadima, sans l’accord des églises catholique et protestant qui ont la présidence de la plateforme des confessions. « Même si la majorité s’exprime, si ça se fait dans un cadre illégal, ça reste illégal », assure le révérend Eric Nsenga, le numéro 2 de l’ECC. Pour lui, c’est illégal à plusieurs titres. Les six confessions ont voté alors que la séance avait été suspendue, le PV ne porte pas la signature du président de la plateforme qui est le seul selon la charte à pouvoir l’engager. Et la nouvelle loi sur la Céni n’habilite que les confessions ayant une expertise et une expérience avérée en matière électorale à désigner ses membres ; ce qui n’est pas le cas de la plupart des confessions.

Menaces et pressions
Le révérend Eric Nsenga et l’abbé Nsholé de la Cenco ont ensuite rappelé que les huit confessions ont signé un communiqué faisant part de menaces et de pressions à leur encontre et que le débat entre les confessions religieuses ne porterait sur la réalité de l’existence de ces témoignages mais se limiterait à savoir si c’est suffisant ou non pour écarter la candidature de Denis Kadima. Quant aux affirmations que la Cenco et l’ECC s’opposeraient à cette candidature parce que Denis Kadima serait kasaïen, l’abbé Nshole rétorque : « Je lance un appel à nos frères kasaïens de ne pas se laisser manipuler par un petit groupe qui n’a pas leur intérêt à cœur ».

Le secrétaire général de la Cenco dit que les débats entre confessions religieuses ont été enregistrés pour éviter ce type d’accusations déjà proférés dans le passé et que si c’était nécessaire, il pourrait mettre les audios à disposition.

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