Sur 32 ministres nommés membres du gouvernement, sept 7 femmes sont représentées soit 21,8 %. Un effectif qui traduit une avancée contrairement au précèdent gouvernement où on comptait quatre femmes sur les trente-quatre ministres.

Quelques années après l’entrée en vigueur de la loi sur la parité exigeant un quota de 35% de femmes dans les instances de prises de décisions dans le pays, aujourd’hui l’on enregistre peu à peu un réel progrès suite aux législatives de 2020-2021.

« Déjà au niveau de l’assemblée nationale nous avons onze (11) femmes malgré que les élections partielles se poursuivent. Avec cette nomination de sept 7 autres femmes parmi les membres du gouvernement, cela prouve que les choses vont de l’avant. Donc je peux que me réjouir de cette avancée », a précisé un membre du Réseau des Femmes Parlementaires.

Avec cet écart de 14%, les femmes Centrafricaines sont toujours classées en arrière-plan.

« Quand on parle de l’égalité entre l’homme et la femme, je pense qu’en Centrafrique ce concept est loin d’être adopté par le simple fait que l’on considère toujours la femme comme un sexe faible. Nous qui avons eu la chance d’être parmi ces hommes, nous subissions des cas d’agressions, parfois physique, de fois verbale. Donc à mon avis, il faut combattre ce phénomène qui impact négativement le progrès des femmes. Déjà, c’est une avancée et nous allons progressivement atteindre les 35% », a fait savoir une candidate déchue aux dernières législatives.

La question de la représentativité des femmes dans les institutions de prise des décisions même si des avancées sont enregistrées, des failles restent à corriger. Il y a une cet engagement politique des femmes elles-mêmes et la volonté politique des gouvernants.

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