Le clivage politique centrafricain est animé par de décisions unilatérales de certains leaders de l’opposition. C’est le cas du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) que Martin Ziguélé considère comme son fonds de commerce.
Tombé comme le cube Maggie dans la sauce, Martin Ziguélé, un assoiffé du pouvoir vient de prendre une décision morbide, suspendant l’un des caciques du MLPC, en la personne de l’ancien premier ministre, Jean Gabriel Edouard Koyambonou à cause de sa participation au dialogue républicain.
Cette décision de suspension, émanant d’un dictateur comme Martin Ziguélé, est une fumée aux yeux des militantes et militants du MLPC.
En réalité, M. Jean Gabriel Edouard Koyambonou est allé au dialogue républicain avec double casquettes. D’ailleurs, en sa qualité d’ancien premier ministre et le second comme membre du Comité Préparatoire.
La démocratie exige un certain nombre de principes dont celui de ne pas rester dans son salon et faire une déclaration. A cause de sa volonté de voir son pays sortir de la situation actuelle, Martin Ziguélé, auteur de coup de force au sein du MLPC continue d’écarter les cofondateurs du cette formation politique.
On fait de la politique pour le développement de son pays, et non pour enfreindre à l’émancipation de sa nation. La politique de chaise vide est une mauvaise option. Pour avoir géré deux mutineries, l’ancien premier ministre, Jean Gabriel Edouard Koyambonou, voulait mettre son savoir –faire, sa gestion de crise, et par amour de sa patrie, a été victime d’une décision non fondée.
Devant cette décision macabre, il convient de dire que M. Jean Gabriel Edouard Koyambonou est l’un des rares caciques, cofondateurs du MLPC que Martin Ziguélé tient écarter de cette formation politique.
Mais, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, le centrafricain sait que Martin Ziguélé est celui qui cherche à enterrer définitivement le MLPC. Nous reviendrons sur les détails des bévues de Martin Ziguélé dans nos prochaines publications.
