Par Serge Hurley PATHE

Ce que l’on dit fait dormir debout. L’on croyait éradiquer le
phénomène du vol à main armée, qualifié de braquage. Mais ces derniers
temps, les nuits à Bangui sont alimentées par le braquage, ce qui fait
peur aux populations des différents arrondissements de Bangui, en
particulier celles Miskine, du PK 10, 11, 12 et 13, axe Boali.

Que pourrait-on dire encore de cette activité de basse besogne,
tendant à freiner la libre circulation des biens et des personnes ?
Va-t-on vers un enlisement, dès lors que les professionnels de ce
métier croient défier les forces de défense et de sécurité ?
Ces bandits armés opèrent la nuit à partir de 20 heures avec des armes
A47. Ils sont sensibles aux téléphones de marque Android et ramassent
tout sur leur chemin.

Chaque nuit, les populations sont intimidées par des tirs sporadiques.
Tout passe comme si c’était de l’affrontement. On trouvera parmi ces
bandits, ceux qui détruisent des maisons inachevées et emportent les
matériaux.

Tous ces actes criminels se produisent malgré les patrouilles des
forces de défense et de sécurité. Selon des témoignages de certains
habitants des localités précitées : « ces bandits armes comme des
professionnels. Leur mode opératoire montre que ce sont des hommes qui
ont une formation militaire ».

Va-t-on avoir un nouveau MAZANGUE, Yves GBEYOUROU, SABANGLE pour
mettre hors d’état de nuire, ces braqueurs qui montent en puissance et
qui infligent des actes punitifs aux civils, les empêchant à circuler
librement ?

Cette montée en puissance des braqueurs, interpelle tout le monde, en
particulier les responsables des ministères de la Défense et de la
Sécurité Publique, à s’affranchir davantage aux fins de mettre hors du
commun les auteurs de ces actes de braquage
.image.png

Please follow and like us:
Pin Share

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here