Touadera, 63 ans, a été réélu lors d’un scrutin de décembre qui a été perturbé par les attaques des milices contre les grandes villes.
Le pays d’Afrique centrale n’a pas réussi à trouver la stabilité depuis qu’une rébellion de 2013 a évincé l’ancien président François Bozize.
La dernière offensive rebelle a été déclenchée par la décision de la cour suprême de rejeter la candidature de Bozize aux élections.
Touadera a déclaré que l’impunité zéro pour les groupes armés serait au cœur de son deuxième mandat et a remercié les alliés de la Russie et du Rwanda, qui ont soutenu l’armée centrafricaine.
L’ONU dispose également d’une force de maintien de la paix de 12 000 hommes dans le pays.
«À la fin de ce mandat, il n’y aura pas de groupes armés actifs sur le territoire national», a déclaré Touadera sous les applaudissements.
«Je veux que chaque Centrafricain vive dans la paix et la sécurité.»
La République centrafricaine est en état d’urgence depuis janvier, ce qui permet aux militaires de détenir plus facilement des suspects dans le cadre de sa répression contre les rebelles.
