La concertation tant annoncée par la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEC) entre le pouvoir/opposition/CPC, n’est qu’un véritable risque d’explosion.

Certes, le dialogue est l’un de moyen pour parvenir au règlement d’un conflit. Mais en Centrafrique, tout passe comme si, les mêmes personnes, auteurs de la souffrance des centrafricains font éclater une crise pour mieux vivre.

Selon une source proche de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), une liste de revendications musclées est inscrite. Ces hommes de la CPC: « aurait demandé la primature, la mise en place du Conseil National de Transition en remplacement de l’Assemblée Nationale et certains ministères clés ».

Si ces informations s’avéraient vraies, se repartiraient à la méthode de Michel Djotodia avec sa horde de coalition séléka qui, après un scénario de prise d’otage de certains de ces chefs de guerre».

Devant un magma de revendications de certains acteurs politiques et de groupes armés, visent à bloquer le processus du développement et de pacification de notre pays.

Une énième rencontre a été inscrite au tableau sombre de la République Centrafricaine. Même la solidarité communautaire s’est ébranlée car, la majeure partie des pays de la CEEAC et de la CEMAC, se désintéresse de la crise en Centrafrique.

Comment voulons-nous bien que les autres pays nous aident à quitter le lit d’un conflit interminable dès lors nos cœurs ne sont pas unis?

Comment voulons-nous que le pays aille de l’avant, dès lors que tout le monde veut devenir président, député et ministre? Un pays pauvre, sans exploiter les ressources du sous-sol, mais les hommes politiques se mordent les nés à cause de leurs intérêts égoïstes, alimentaires?

Après une revendication vaine pour la conférence nationale souveraine, appelée sous d’autres formes la concertation ou le dialogue, soldée par la création d’une rébellion dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), le président Touadéra vient de marquer son accord politique pour cette énième rencontre.

Mais, entre la majorité et l’opposition qui sera perdant après ce énième dialogue? D’après des informations de sources diplomatiques, les médiateurs en cour de désignation auraient rédigé une recommandation faisant la composition des parties prenantes à ce dialogue, majorité/opposition/CPC/ et la société civile.

Et si tel est le cas, ce dialogue n’offrira pas encore une opportunité aux rebelles de la CPC de reprendre les armes, au cas om leurs revendications ne sont pas prises en compte?

Quel sera le forma de ce dialogue? Rompre avec les rebelles ou les favoriser de rentrer au gouvernement, après une élection qu’ils ont tenté de boycotter?

Au-delà de toute entente, si la majorité ne fait pas attention, l’opposition/société civile et CPC ont coutume de conjuguer et de soutenir les mêmes revendications, ce qui pourraitêtre rude pour la majorité.

Alors de ce fait, il est temps de que les génies conjuguent leurs efforts pour définir des stratégies afin d’éviter un éventuel retour à la case-départ comme le cas de Libreville en 2011.

Si déjà les mêmes groupes, signataires l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en Centrafrique (APPRRCA), n’ont pas respecté leur engagement, qu’en est-il de la nouvelle résolution de la crise dont on parle d’un nouveau dialogue?

On est fatigué! Les mêmes violeurs de l’Accord de paix, qui, ont juré ramener la paix et faire dissoudre leurs groupes, reviennent sous d’autres formes pour manger de nouveau. Devons-nous continuer à accepter la manipulation de l’extérieur?

L’APPR-RCA, violé et les facilitateurs en l’occurrence l’Ambassadeur de la CEEAC, M. Nayo parle de marginalisation des groupes armés et la nonapplication entière de l’accord de Khartoum. Voilà une preuve d’une complicité trop flagrante.

A suivre!

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