Le 20 avril, 60 personnes ont été tuées dans le village de Karma, au nord du Burkina Faso selon le procureur du Faso. Plus d’une centaine et de blessés d’après les habitants qui accusent des hommes habillés en tenues militaires d’avoir orchestré cette tuerie de masse.
Mardi à Genève, le bureau des droits de l’homme de l’ONU a appelé à une enquête impartiale.
“Nous demandons qu’une enquête complète et indépendante soit menée sur le dernier meurtre horrible de civils au Burkina Faso et que les responsables soient amenés à rendre des comptes”, a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole des Nations Unies pour les droits de l’homme.
Et d’ajouter “Nous appelons toutes les parties au conflit au Burkina Faso à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment en s’abstenant de prendre pour cible des civils et des biens de caractère civil.”
Mardi, les survivants du massacre ont aussi dans un communiqué appelé à la manifestation de la vérité alors que la veille ils entamaient les inhumations de leurs proches.
