Un contingent de 1 070 militaires a quitté le Cameroun mercredi 15 septembre pour rejoindre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
Pour préparer les militaires au départ, Joseph Beti Assomo, le Ministre d’Etat à la Présidence chargé de la Défense, avait présidé mardi 14 septembre la cérémonie de remise du drapeau national aux militaires au centre de pré-déploiement à Doume, division du Haut Nyong dans la région de l’Est.
Lesdits militaires avaient été entraînés pendant trois mois par des experts des Nations Unies qualifiés pour leur fournir tout ce qui leur est nécessaire pour atteindre leurs objectifs.
S’adressant aux militaires, Assomo a révélé que le président Paul Biya, avait autorisé depuis l’année dernière l’acquisition d’importants moyens logistiques pour le renouvellement total du matériel ancien utilisé par le contingent camerounais en République centrafricaine.
Ceci, a déclaré le ministre, s’inscrit dans l’optique d’améliorer les conditions de travail des militaires et d’améliorer leurs capacités opérationnelles.
« Ledit équipement flambant neuf est déjà utilisé en République centrafricaine depuis quelques mois. Vous serez les premiers bénéficiaires », a-t-il déclaré.
« Si les résultats opérationnels ont été satisfaisants, des comportements contraires à l’éthique et des engagements ont été enregistrés dans le passé. Ceux-ci seraient sévèrement sanctionnés s’ils reprenaient la tête. »
Après avoir reçu le drapeau du ministre Beti Assomo, le commandant du 8 e contingent des Casques bleus du Cameroun à la MINUSCA, le colonel Vincent Pehuie, a laissé entendre que lui et ses soldats avaient reçu une solide formation.
« Les Nations Unies ont envoyé une équipe équipée pour nous évaluer et l’équipe a certifié que nous sommes capables de remplir honorablement cette mission. Nous avons également été vaccinés contre le Covid-19 », a déclaré le colonel Pehuie.
