Les rebelles se sont déchaînés dans les villages autour de la ville de Beni, dans le nord-est de la RD Congo, tuant au moins huit personnes et en enlevant de nombreuses autres, ont déclaré des responsables locaux.

Les premières attaques ont eu lieu dans la nuit de vendredi dans les villages de Mbingi et Mapasana.

« Là, nous avons eu quatre personnes tuées, sept motos et plusieurs maisons incendiées, et l’enlèvement de plusieurs personnes », a déclaré Kinos Katuo, le chef d’un organisme de la société civile.

Il a déclaré que les victimes avaient été abattues ou massacrées à mort.

Dimanche matin, les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont attaqué le village voisin de Mangazi, a-t-il dit, notant qu’un rebelle a été tué alors que l’armée repoussait l’assaut.

Les rebelles se sont déplacés vers les villages de Matekelambi et Mabuo, où le nombre de morts s’élève à quatre, avec “beaucoup d’autres disparus”, a déclaré Katuo.

Aucune source militaire n’était disponible dimanche pour confirmer son récit.

Nicolas Kikuku, maire de la ville la plus proche, Oicha, a déclaré : « C’est vrai que l’ennemi est présent dans cette zone.

Des plus de 100 groupes armés actifs dans l’est de la RDC, les ADF seraient les plus meurtriers.

Le groupe État islamique (EI) a désigné l’ADF sa province d’Afrique centrale, ou ISCAP.

Les États-Unis ont officiellement lié l’ADF à l’EI en mars 2021.

Le gouvernement de Kinshasa a déclaré l’état de siège au Nord-Kivu et à l’Ituri voisin en mai dans le but d’arrêter les activités des groupes armés, y compris les ADF.

Des militaires et des policiers ont remplacé les autorités civiles à la tête de ces provinces.

AFP

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